Il n'en reste plus qu'un ! Un seul Etat américain à ferrailler contre Microsoft. Ils étaient encore neuf, ainsi que le district de Columbia, à résister, à avoir refusé, en novembre 2001, d'entériner l'accord à l'amiable signé entre le gouvernement américain et le numéro un du logiciel. Vendredi, sept d'entre eux ont annoncé leur intention de lâcher prise, et un huitième hésite.
Il faut dire que le 1er novembre, ces Etats ont essuyé un sérieux revers. La juge Colleen Kollar-Kotelly a refusé de durcir les sanctions contre Microsoft, comme ils le réclamaient. Vendredi, il leur revenait de décider s'ils faisaient appel. Leur renoncement est un pas supplémentaire vers la fin du procès antitrust, amorcé par le désistement de l'Etat fédéral en novembre 2001. Seul à résister, le Massachusetts sera peut-être rejoint aujourd'hui par la Virginie occidentale qui s'interrogeait ce week-end sur ses moyens financiers.
«Peu différent.» Si le petit Etat de la Côte Est ne fléchit pas, c'est, à entendre Tom Reilly, son «ministre» de la Justice, que les quatre années de procédure n'ont servi à rien, ou presque. Seul résultat tangible, l'accord amiable entériné voici un mois par la juge Kollar-Kotelly n'empêchera pas Microsoft d'utiliser la position dominante de Windows (qui occupe neuf micro-ordinateurs sur dix) pour conquérir de nouveaux marchés : «Il n'y a rien dans cet accord qui puisse changer les pratiques de Microsoft de manière substantielle», affirme Reilly.
Un procès-fleuve, une médiatisa