Ca commence à ressembler à une malédiction. La semaine dernière, un Concorde de la compagnie British Airways a égaré en plein vol une partie d'une gouverne de direction, rallongeant la liste des incidents techniques survenus depuis le grand retour du supersonique dans les airs en novembre 2001. Selon la compagnie, une partie d'une des quatre gouvernes de direction du Concorde s'est détachée lors d'un vol vers New York le 27 novembre, et les pilotes ont senti une vibration continue lorsque l'avion approchait de l'aéroport JFK de New York. Le Concorde a atterri normalement et aucun des 96 passagers et 9 membres d'équipage n'a été blessé, a précisé British Airways : «L'avion a volé en toute sécurité et atterri sans encombre. La partie manquante n'a pas affecté la sécurité de l'appareil. A aucun moment, les passagers ou l'avion n'ont été en danger.»
Cet incident fait écho à quatre autres anomalies concernant des gouvernes de Concorde britanniques recensées entre 1989 et 1998, et surtout, aux récents incidents venus alimenter la chronique très surveillée de l'avion supersonique. Le 3 novembre, un Concorde de British Airways à destination de New York a été contraint de faire demi-tour après un problème de moteur. Trois jours auparavant, trois petites fissures sur une fenêtre extérieure de la partie cabine étaient apparues sur un Concorde britannique, l'obligeant à ralentir son allure. Côté français, le 4 novembre, un Concorde volant vers New York a eu une panne de moteur au-dessus