La facturation à la seconde, dès la première seconde, n'est pas le paradis escompté. Hier, l'association UFC-Que Choisir, qui a fait de la transparence son combat, a publiquement déchanté. Seuls les abonnés qui passent une majorité d'appels de moins de 1 minute (entre 40 et 90 % de leurs coups de fil, selon les opérateurs ou les forfaits) gagnent au change en optant pour ce nouveau décompte, a-t-elle reconnu.
Après avoir remporté la première manche forcer les opérateurs à abandonner la première minute indivisible (1) , les consommateurs sont en train de perdre la seconde. En effet, les industriels ont trouvé la parade et pour compenser le manque à gagner de la facturation à la seconde, Orange, comme Bouygues, rejoints par SFR dès le 22 janvier, ont tout simplement... augmenté le prix de leurs forfaits. Mieux, ils se sont tous calés sur la même hausse : 3 euros.
Prise de tête. Chez SFR, on expliquait hier, sans rire, s'être aligné sur les deux concurrents «dans un souci de simplicité». De fait, avec la multiplication des formules avec ou sans paliers, avec ou sans SMS, messages multimédias (MMS), ou encore les e-mails, sans oublier les surcoûts appliqués aux appels dépassant le forfait et les autres curiosités comme l'I-mode de Bouygues Telecom, la comparaison des offres tourne vite à la prise de tête. Même Budgetelecom, un site spécialisé dans les comparatifs de prix, peine à mesurer les offres : «Notre calculateur n'arrive plus à suivre, et on réfléchit en interne à la man