Les syndicats et le patronat des IEG (Industries électrique et gazière) devaient signer demain au plus tard le relevé de conclusions sur la réforme du financement des retraites des électriciens gaziers. Hier, pourtant, se dessinait la perspective d'un report de la signature. Alors que les syndicats avaient fait preuve d'unité jusque-là (à l'exception de FO), ils ont commencé à se diviser sérieusement sur l'opportunité d'une signature rapide. La CGT (majoritaire dans l'entreprise) a été rejointe sur cette ligne par la CFTC et la CFE-CGC. La CFDT reste sur sa ligne initiale de signature du texte. De son côté, le négociateur patronal, Bernard Brun de l'UFE (l'Union française de l'électricité), se déclarait «incapable d'anticiper sur une hypothèse où la CFDT seule signerait le texte».
Le relevé de conclusions doit servir de base à la réforme du système particulier de retraite des IEG. Un texte de loi, prévu pour le début de l'année, doit concrétiser la transformation. En quelques jours, les points qui fâchent sont remontés des consultations avec la base.
Première difficulté, l'augmentation des cotisations salariales. Pour assurer la pérennisation du régime, le texte prévoit une plus grande contribution des salariés. Par l'augmentation des cotisations, passant de 7,85 % à 12 %. Au début des négociations, les syndicats se braquaient contre cette hypothèse qu'ils ont finalement acceptée. Avec une contrepartie majeure : la garantie d'une préservation de leur pouvoir d'achat. Mais, pou