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Libération

Air Lib dépose un plan de sauvetage à 300 millions.

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Le gouvernement se prononcera dans les prochains jours.
publié le 27 décembre 2002 à 2h16

L'année 2002 pouvait-elle vraiment s'achever sans un énième soubresaut du dossier Air Lib ? En novembre, le ministère des Transports avait accordé à la compagnie en asphyxie financière totale un sursis : Air Lib avait jusqu'au 9 janvier pour rembourser ses 100 millions de dettes publiques (l'Urssaf, mais aussi ses taxes auprès d'Aéroports de Paris). Dans la foulée, le gouvernement avait prolongé la licence d'exploitation de la compagnie jusqu'au 31 janvier, en attendant que ses dirigeants proposent un plan de restructuration digne de ce nom.

«Plan Mermoz». Il semble bien que cela soit fait depuis le 20 décembre et, pour éviter la faillite, il faudrait au moins 300 millions d'euros à Air Lib pour fonctionner à nouveau correctement. Selon le quotidien La Tribune d'hier, ses dirigeants ont déposé un «plan complet» de restructuration auprès des services de Gilles de Robien. Grâce à ce plan, baptisé «plan Mermoz», Jean-Charles Corbet, le PDG d'Air Lib, espère obtenir un report de toutes les échéances gouvernementales, «le temps pour les autorités européennes compétentes d'instruire le dossier». «Nous avons produit un plan complet répondant aux exigences des commissaires européens, avec chiffres, perspectives, et plan de redéploiement», a commenté, hier, Pascal Perri, le porte-parole d'Air Lib.

D'après ce plan, le gouvernement doit renoncer au remboursement de 100 millions d'euros de créances publiques. Par ailleurs, le repreneur néerlandais IMCA, révélé comme partenaire financier d