Les soldes ne sont pas uniquement une période dévolue à la futilité de l'achat compulsif. Influence de la météo sur les affaires, stocks à écouler, soutien à la croissance : de l'importance économique des soldes en trois dictons.
Dicton n° 1 : soldes les pieds gelés, tiroir-caisse excité
Le bonheur, pour un commerçant, c'est simple comme un coup de froid. «Plus le thermomètre baisse, plus notre chiffre d'affaire monte», résume Charles Melcer, président de la Fédération nationale de l'habillement (FNH). Autant dire que le plongeon des températures lui laisse augurer une campagne de soldes euphorique, avec «des consommateurs qui vont s'éclater». En achetant notamment doudounes, parkas et autres vêtements chauds, boudés pendant un mois de décembre aux températures des plus clémentes. Comme il faut écouler des stocks substantiels sur ces articles, la plupart des professionnels annoncent des «démarques importantes, avec des - 50 % dès les premiers jours», selon une porte-parole des Galeries Lafayette. Melcer promet même des prix encore plus intéressants pour les fringues pour femmes, car «elles se lassent vite, donc on casse davantage les prix pour écouler vite les stocks, sinon ça nous reste sur les bras».
Dicton n° 2 : Noël en euros, le porte-monnaie reste au chaud
Pour les commerçants, le succès des soldes cette année est d'autant plus important que la consommation a été mollasse en décembre. Pour les 44 800 boutiques représentées par la FNH, la baisse se chiffre à - 5 % par rappo