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Libération

L'agenda de papier contient les assauts de la puce

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Mais les fabricants de produits classiques anticipent l'inéluctable avènement du numérique.
publié le 13 janvier 2003 à 21h47

Electronique ou papier ? En cette période de renouvellement d'agenda, la bataille n'aura pas lieu, du moins pas encore : l'immense majorité des Français opte en faveur du classique à base de cellulose. Les assistants numériques, de type Palm ou PocketPC, rament encore pour convaincre de l'intérêt de brûler le bon vieux modèle papier pour ces petites machines reliées à un ordinateur et capables de gérer carnet d'adresses et emploi du temps. Prix encore élevé, technophobie, bazar des offres : ces «ordinateurs de paume», comme on les appelle aux Etats-Unis, n'ont pas encore connu le succès explosif des lecteurs de DVD ou des téléphones portables.

Offre pléthorique. A preuve, les chiffres de ventes des fabricants d'agendas papier. Chez Filofax, on annonce des chiffres stables : 80 000 pièces en 2002. Et plus de 400 000 recharges. «Il y a deux ans, on semblait un peu has-been, dit Jérôme Canlorbe, le patron de Filofax France. Dans tous les dîners, on me demandait si le Filofax allait se faire avaler par les agendas numériques, mais je crois que les deux peuvent coexister.» Même discours chez le leader du marché, Exacompta-Clairefontaine avec les marques Quo Vadis et Exacompta : un peu plus de 8 millions d'exemplaires vendus, en légère progression par rapport à 2001. Autant de chiffres à comparer aux 320 000 agendas numériques vendus en 2002, selon l'institut GFK, pour un nombre d'utilisateurs estimé entre 1 et 1,3 million (l'agenda papier en compte une trentaine de millions). Le b