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Libération
Portrait

Trois candidats potentiels dans la course à la présidence

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publié le 17 janvier 2003 à 21h51

Henri Guaino

Déjà en campagne

C'est le seul candidat officiellement entré en campagne. En septembre, il était même invité au congrès de la Fédération énergie de la CFTC pour venir discuter de la réforme des retraites d'EDF et de GDF. Cet économiste, proche de Philippe Seguin et ancien pourfendeur de la pensée unique, a élaboré un programme. «Contrairement aux autres candidats, moi je bosse», dit-il à ses interlocuteurs. Cet ancien commissaire au Plan veut carrément réussir à vendre l'idée à l'Elysée qu'une fusion entre EDF et GDF est toujours possible, malgré Bruxelles. Et qu'il fera un parfait président pour en prendre la tête. Le hic, c'est que Bercy et les deux entreprises publiques ont maintenant totalement abandonné cette idée. «Si Guaino devient patron d'EDF, moi je me tire au Canada», rigole un conseiller ministériel.

Jean-Pierre Denis

Un proche de Chirac

Il suffit qu'un poste se libère à la direction d'une entreprise publique pour que son nom revienne immédiatement sur le tapis. «Ça fait huit mois que ce nom circule», dit-on au gouvernement. Pas étonnant. Cet ancien secrétaire adjoint à l'Elysée entre 1995 et 1997, est un proche de Jacques Chirac. Depuis 2001, il est d'ailleurs administrateur de son musée du Septennat. Autre gros avantage, il peut se prévaloir de fréquenter et de connaître la maison EDF. En tant que PDG de Dalkia, filiale de Vivendi Environnement spécialisée dans les services aux entreprises, il est à la tête d'une filiale commune avec EDF. De là à en fai