Droit de réponse de Philippe Douste-Blazy.
«L'article paru dans les colonnes du quotidien Libération du 13 novembre 2002 intitulé "A Toulouse, Storagetek empoche mais n'embauche pas" m'oblige, en tant que maire de Toulouse, à faire usage du droit de réponse prévu par l'arti cle 13 de la loi du 29 juillet 1881.
«En effet, cet article comporte de nombreuses erreurs et déforme la réalité.
«Cette opération a été menée de manière unanime par l'Etat, le conseil régional, le conseil général et la Ville de Toulouse, qui se sont tous fortement mobilisés pour favoriser cette implantation sur Toulouse.
«Dans une mise en page tendancieuse, vous écrivez que 15 millions d'euros d'argent public ont été dépensés pour l'implantation de Storagetek. Ce chiffre de 15 millions d'euros est faux, parce qu'il est très très largement supérieur à la réalité des aides.
«En effet, l'auteur de votre article assimile tout simplement le montant du crédit-bail, qui est remboursé, au montant des aides.
«En outre, votre article prétend qu'une nouvelle aide vient d'être accordée, alors qu'il s'agit simplement d'un ajustement du taux d'intérêt du crédit-bail à la réalité du marché. Cette possibilité est normalement offerte dans les conventions du crédit-bail.
«Quant à l'exonération de la taxe professionnelle pendant cinq ans, que votre article assimile à une faveur faite à l'entreprise Storagetek, il faut savoir que, depuis une vingtaine d'années, le conseil municipal de Toulouse, comme cela se pratique dans de très