Septième séance de baisse hier à la Bourse de Paris. On se rapproche du record de neuf journées consécutives de chute, qui date de septembre. Après avoir ouvert en hausse de 0,56 %, le CAC 40 ne s'est pas maintenu longtemps dans le vert. L'indice des quarante plus grosses valeurs de la Bourse n'a cessé de chuter pour terminer la séance sur une perte de 3,62 %, à 2 403 points. La même tendance s'observait sur les autres Bourses européennes. Le Footsie, à Londres, a clôturé en baisse de 4,8 % et le Dax allemand perdait 4,6 % vers 18 heures. A la même heure, les marchés américains étaient aussi en baisse, le Nasdaq perdant 0,7 % et le Dow Jones 0,8 %. La plupart de ces indices retrouvent ainsi leurs niveaux de 1997 ou de 1995, soit bien avant le début de la bulle boursière de la fin des années 90.
Attentisme. Les marchés sont toujours dans l'expectative face à la conjoncture géopolitique. Hier, les nouvelles oscillant entre l'imminence du conflit et le report d'une date limite ont totalement dérouté les opérateurs. «Les investisseurs sont convaincus que les marchés sont peu chers, mais le problème reste celui du timing de la résolution du problème irakien, qui est chaque jour repoussé, commente Jean-Luc Buchalet, stratège chez JCF Group. Les problèmes fondamentaux qui touchent l'économie et les entreprises sont aggravés par cet attentisme.» Un vendeur parisien, interrogé par l'AFP, est, lui, bien amer : «Les prix des actions sont tellement bas que bientôt on se fera de belles jo