Quelle mouche a piqué Nicolas Miguet pour vouloir tenter l'escalade en solo de la tour Eiffel ? Hier, le Conseil des marchés financiers (CMF) a indiqué que l'homme de presse très très à droite, qui a tenté de se faire une place en politique, est passé de 5 % à 10 % dans le capital de la discrète Société de la tour Eiffel. Plantera-t-il son drapeau en haut de l'antenne de télé géante qui domine la capitale ?
Coquille vide. Seule certitude, la Société de la tour Eiffel, fondée en 1889 et jadis florissante, n'est plus aujourd'hui que l'ombre d'elle-même. La seule activité qui lui reste est la gestion de portefeuilles financiers pour un montant faiblard (4,67 millions d'euros). Au premier trimestre 2001, elle s'est séparée de ses deux principaux actifs, la Financière Tronchet et Pavillon d'Antin. Ne reste donc aujourd'hui qu'une coquille quasiment vide. D'autant que sa vraie pépite se trouve, depuis 1979, dans les mains de la mairie de Paris : celle-ci dispose, via La Société nouvelle d'exploitation de la tour Eiffel, d'une concession à 100 % publique pour l'exploitation commerciale et l'entretien de l'ouvrage. Et elle n'est pas à vendre.
Qu'importe, le seul nom de tour Eiffel fait saliver Miguet : «Notre objectif est de nous renforcer progressivement. Il s'agit d'une société qui a un beau nom, avec laquelle on peut avoir des projets intéressants dans le secteur du tourisme», a-t-il expliqué hier. Et il n'exclurait pas de racheter les 36 % des parts que contrôle directement et ind