Après les suppressions d'emplois prévues dans son activité énergie, le groupe Alstom, qui fabrique le TGV, a annoncé hier de nouvelles réductions d'effectifs dans son activité «trains». Le PDG Patrick Kron espère ainsi recentrer le groupe sur ces deux «piliers» avec une éventuelle cession partielle des chantiers navals.
Le 25 avril, le groupe français d'infrastructures de transport et d'énergie (TGV, mais aussi cen trales électriques, construc tion marine...), avait annoncé la suppression de 3 000 emplois en Europe, dont quelque 600 en France. Il a ajouté en début de semaine qu'en fait, ce serait près de 1 100 emplois qui sont menacés dans l'Hexagone pour l'ensemble des activités dans l'énergie.
Ces annonces en plusieurs étapes sont très critiquées par les syndicats, qui dénoncent ce saucissonnage de l'information sur les suppressions d'emplois, par métier et par pays, pour mieux les faire accepter. Le PDG du groupe, Patrick Kron, en fonction depuis le 12 mars, n'a cependant pas chiffré les surcapacités en termes d'effectifs dans l'activité train, se bornant à déclarer que des annonces seront faites «dans différents pays et dans différents secteurs» le moment venu. Ces réductions viendraient s'ajouter à celles prévues dans les activités d'énergie.
Le groupe prévoit un «recentrage» du nouvel Alstom sur les trains et l'énergie en assurant ne pas vouloir vendre son activité ferroviaire. Concernant le secteur des chantiers navals, le PDG a affiché son intention de l'adosser à un «e