Une pédale d'accélérateur qui vibre à l'approche d'une école. Un voyant qui clignote dans une zone à vitesse limitée. Voilà l'avenir de la sécurité routière tel que PSA le pressent. Si les constructeurs refusent toujours en bloc le bridage des moteurs ou les limitations automatiques de la vitesse, ils rivalisent d'imagination pour montrer leur bonne volonté et développer des systèmes dits «intelligents» d'aide à la conduite.

La Fédération française des automobiles-clubs (Ffac) a présenté, la semaine dernière une des dernières trouvailles du groupe de Peugeot et Citroën. Il s'agit de codes-barres peints sur les routes que des capteurs infrarouges, placés sous la voiture, seraient capables de lire. Une sorte de doublon interactif des vieux panneaux de signalisation. La proximité d'une zone fréquentée par les enfants ou d'un stop serait ainsi indiquée au conducteur. «Pour un stop, un code-barres est peint 150 mètres en amont. Si le capteur juge que le conducteur ne freine pas assez, il l'alerte, explique Jean-Christophe Riat, responsable des projets innovations de PSA. Et s'il est trop tard pour s'arrêter, la voiture prévient aussi les autres usagers en klaxonnant et en déclenchant les feux de détresse.» Ce système a été proposé à l'administration française, qui elle seule pourrait décider de peinturlurer les routes.

Des «accords internationaux seraient aussi nécessaires», insiste la Ffac, afin que les codes-barres routiers signifient partout la même chose. Aucune date n'a été do