C'est un bilan que les partenaires sociaux attendent depuis près d'un an. Le Pare, Plan d'aide au retour à l'emploi, entré en vigueur le 1er juillet 2001, devait permettre d'améliorer le retour sur le marché du travail des chômeurs indemnisés. Mais depuis sa création, le Pare a suscité beaucoup de remous. Le bilan devait permettre d'éteindre un bon nombre de ces critiques. Et pour la direction de l'Unedic comme pour certains syndicats, CFDT et Medef notamment, la mesure a montré son efficacité en dépit du retour de la crise depuis quelques mois.
«Adapté». Selon les chiffres fournis hier par l'Unedic, le Pare a permis tout d'abord de diminuer la durée du chômage indemnisé de 9 jours en 2002 par rapport à 2001. La durée moyenne d'indemnisation des allocataires s'établit à présent à 307 jours pour 2002, soit 9 jours de moins qu'en 2001, et 28 jours de moins qu'en 2000. Avec un taux de reclassement fin 2002 des bénéficiaires de formation conventionnée de plus de 60 %. «C'est la preuve que les prestations sont de plus en plus adaptées», se félicite Michel Mersenne de la CFDT. Ajoutant cependant que des efforts doivent être faits en direction des 40 % de bénéficiaires, qui eux ne trouvent pas de travail directement à l'issue de leur formation. Cette baisse de la durée d'indemnisation ne convainc pourtant pas tous les syndicats. La CGT a fait remarquer à l'issue de la réunion du Groupe paritaire national de suivi (GPNS), qui a tiré le premier bilan, que «la baisse de la durée d'inde