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Libération

Schneider supprime mille emplois, pour commencer

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Le président Henri Lachmann a donné le coup d'envoi d'une grande restructuration.
publié le 3 juillet 2003 à 23h39

Le groupe français Schneider, spécialisé dans la distribution électrique et les automatismes industriels, va supprimer un millier d'emplois en France «en évitant tout licenciement sec», selon les termes du communiqué de la direction publié hier. Après que la CFDT a rappelé mardi l'existence de ce programme de restructuration annoncé le 23 juin au siège social du groupe à Rueil-Malmaison, en banlieue parisienne, Schneider a précisé que «les réductions d'effectifs seront ciblées dans les structures et certains sites industriels». Le groupe emploie près de 75 000 personnes dans le monde sur 180 sites industriels, dont 22 000 salariés en France sur 43 sites.

«Morose». Affecté par la chute des investissements de ses clients en Europe, Henri Lachmann, le président de Schneider, a donc donné hier le coup d'envoi d'une restructuration de son appareil de production. Où il est question d'élever le niveau de performance industrielle «en mettant à profit une conjoncture mondiale morose, marquée par un marché très plat et une visibilité extrêmement faible et qui ne devrait pas se réveiller avant le début de 2004», selon le PDG. Pour élever le niveau de sa rentabilité, Schneider s'attaque à la France après une première restructuration réalisée aux Etats-Unis, représentant environ 30 % du chiffre d'affaires du groupe. L'Europe représente 40 % des ventes, le solde se répartissant sur le reste du monde.

La direction de Schneider avait déjà annoncé la fermeture prochaine des usines Num d'Argent