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Petit lexique pour comprendre le «libre»

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Ces logiciels sont fondés sur un modèle non marchand de coopérattion.
publié le 22 juillet 2003 à 0h11
(mis à jour le 22 juillet 2003 à 0h11)

Aujourd'hui, on trouve tous les types de logiciels sous forme «libre». Un système d'exploitation avec Linux, une suite bureautique avec OpenOffice ou encore, un navigateur Web avec Mozilla. Pour comprendre les différences entre logiciels libres et logiciels «propriétaires», un petit lexique.

Le hacker contre le geek

Le geek (prononcer: «guik») est un accro de l'informatique. Peu ou prou, tout concepteur de logiciel un peu trapu répond à cette définition, qu'il planche chez lui ou soit salarié de Microsoft. Le hacker est une variété politisée du geek: il aime programmer comme un fou mais aussi en faire profiter le plus grand nombre. Il aura donc tendance à préférer les logiciels libres.

Libres contre propriétaires

Un logiciel «libre» se définit officiellement par quatre libertés: celle d'utiliser le programme pour faire ce que l'on veut; celle de consulter le code source, donc les secrets de fabrication du logiciel; celle de faire des copies; celle de l'améliorer et de publier ses améliorations pour que tous en bénéficient. Ces principes se retrouvant dans la licence spécifique accompagnant tout logiciel libre, et au premier chef la GPL (Gnu public licence), mise au point par l'Américain Richard Stallman au milieu des années 80. A l'inverse, pour les logiciels «propriétaires» des éditeurs classiques comme Microsoft, il n'est pas question ni de les copier à l'oeil (ce serait du piratage) ni de triturer le code source.

Coopération contre con