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Soldes : un premier bilan morose

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Les professionnels mettent en cause la multiplication des dates.
publié le 23 juillet 2003 à 0h14

Cette année, les soldes tant attendus, ont été finalement... assez décevants. C'est ce qui transparaît du premier bilan. De 3 à 5 % de ventes en plus par rapport à 2002, pour la Fédération nationale de l'habillement, qui regroupe 42 000 enseignes. Tandis que le Conseil national des succursalistes de l'habillement (CNSH), avec 10 000 points de vente, enregistre cette année une croissance nulle. Quand la consommation reste le seul moteur à soutenir une croissance économique raplapla, voilà qui n'est pas de très bon augure.

Face à la folie des soldes d'hiver, l'été a fait pâle figure. Le motif invoqué par les professionnels pour expliquer cette désaffection : l'absence de date unique. Car si cette année les soldes ont débuté le 24 juin en Haute-Marne, les consommateurs de l'Hérault ont commencé à faire chauffer leurs cartes bancaires le 11 juillet.

Hier, toute la profession s'est donné rendez-vous chez Renaud Dutreil, secrétaire d'Etat au Commerce et à la Consommation, pour réfléchir à une réforme expérimentale des soldes d'été avec la fixation d'une date unique de démarrage, comme en hiver, histoire de relancer en 2004 la machine à ristournes. «Avec cette date unique, nous referons des soldes d'été un véritable événement. Mais le problème, c'est qu'il faut trouver le moment le moins mauvais pour toutes les régions», pour Charles Melcer, président de la Fédération nationale de l'habillement.

Le consommateur semble de plus en plus exigeant. En juin, avant le début des soldes, «on e