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Libération

Une borne pour pister les camions

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Bruxelles imagine un système de géolocalisation pour calculer la taxe.
publié le 23 juillet 2003 à 0h13

Un des objectifs du projet de directive de la Commission étant l'harmonisation du réseau routier européen, la grande nouveauté se situe du côté de la technologie. Pour optimiser l'exploitation des routes, Bruxelles envisage de déployer à grande échelle des systèmes de géolocalisation. Exit le bon vieux péage en dur. On se repose sur un système de satellites (GPS aujourd'hui et Galileo prochainement). Une borne placée à bord permet de suivre le véhicule à la trace, de son point de départ à son point d'arrivée, de calculer le prix à payer selon la tranche horaire fréquentée et le kilométrage effectué, puis d'envoyer la facture directement au transporteur. «En Allemagne, où les autoroutes fédérales sont libres de péage, on va utiliser le principe de géolocalisation dès septembre», signale Francis Babet, de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR).

En avril, la Commission a adopté une proposition de directive visant à harmoniser les différents systèmes de télépéage et, surtout, à créer un service européen de perception électronique des redevances. Ce service devrait être disponible en janvier 2005 pour tous les véhicules de plus de 3,5 tonnes. Mais, déjà, le principe du télépéage hérisse les transporteurs et les pays périphériques de l'Union.

Ce système ultramoderne ne s'appliquera probablement pas aux vieux tronçons d'autoroute déjà payants mais pourrait se développer sur toutes les parties du réseau encore gratuites. «En France, sur un total de 11 500 kilomètres de