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Libération

Francis Mer très positif en Argentine

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En adepte de la méthode Coué, le ministre a rassuré les investisseurs français qui subissent la dévaluation du peso.
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publié le 28 juillet 2003 à 0h23

Francis Mer est «rassuré». Le message est passé. Les autorités argentines ont compris «que les investisseurs ne sont pas là pour exploiter le malheureux peuple argentin». Le ministre de l'Economie et des Finances était venu demander l'instauration de règles économiques claires et stables pour permettre une reprise des investissements des entreprises françaises. Samedi, il a quitté Buenos Aires en clamant sa certitude d'avoir été «entendu». «Je ne doute pas que l'Argentine soit en train de retrouver la bonne direction pour connaître un développement durable», a-t-il déclaré devant un parterre de dirigeants d'entreprises françaises installées en Argentine. «Le président Kirchner a clairement indiqué son accord pour des règles du jeu claires et transparentes.»

Reçu par le président Nestor Kirchner et son homologue Roberto Lavagna, Francis Mer a souligné les difficultés des sociétés françaises implantées dans le secteur des services publics argentins (dont Total, Suez, EDF et France Telecom). Elles sont pénalisées par la dévaluation du peso, près de 65 % depuis la suppression du système de parité entre le dollar et la monnaie argentine début 2002. Le gouvernement argentin n'a, jusqu'à présent, pas répondu aux appels pressants pour que les quelque 60 firmes françaises et étrangères ayant investi dans les sociétés argentines de service privatisées soient autorisées à relever leurs tarifs. Avec plus de dix milliards de dollars d'investissements cumulés au cours de la dernière décenn