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Libération

Un texte qui concentre les attaques

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Le 14 juillet, Chirac relance les hostilités. Beaucoup lui emboîtent le pas.
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publié le 28 juillet 2003 à 0h23

Le président français a rallumé le débat sur le Pacte de stabilité et de croissance le 14 juillet, lors de sa traditionnelle allocution télévisée.

Jacques Chirac

Il souhaite que «les représentants des Etats de l'Eurogroupe [...] examinent ensemble quelles sont les modalités provisoires d'assouplissement, les circonstances particulières de tel ou tel pays, et qu'ensemble ces ministres discutent et trouvent une solution qui soit cohérente avec l'impératif de stabilité, et qui permette de ne pas diminuer la croissance». Il souligne que «les exigences de la stabilité qui s'imposent à tous doivent être appréciées en fonction de la croissance».

Pascal Lamy

Commissaire européen au Commerce extérieur

«Sur le fond, il va falloir moderniser le pacte de stabilité. Cette règle a été fixée il y a maintenant dix ans, c'est vrai qu'elle commence à vieillir sérieusement, qu'il va falloir la moderniser, l'ajuster», déclare-t-il le 16 juillet. «Il faut quand même faire quelque chose d'un peu plus intelligent.» Le 24 juillet, il poursuit son offensive : «Je suis convaincu que la règle de 3 % de déficit est une manière un peu simpliste de gérer une économie.»

John Snow

Secrétaire d'Etat américain au Trésor

«C'est une erreur pour des pays de se mettre eux-mêmes une camisole de force», déclare-t-il dans une interview publiée le 16 juillet par le quotidien britannique The Times.

Philippe Marini

Sénateur UMP

Le rapporteur général du budget au Sénat estime, le 16 juillet, que «nous sommes maintenant hors du pa