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Libération

Maousse claque pour EurodIsney

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Inquiétude et rumeurs après l'annonce des derniers résultats.
publié le 2 août 2003 à 0h30

Vendredi matin, André Lacroix, le tout nouveau patron d'Euro- disney, avait donné rendez-vous aux 1 000 cadres du groupe au Vidéopolis, une salle de spectacle du parc habituée à projeter des films sur l'histoire de l'aéronautique. Mais cette fois, il n'était question ni de traversée de la Manche en biplan, ni de survol de la cordillère des Andes. C'était juste l'heure de commenter les très mauvais comptes trimestriels du groupe. Et de rassurer. Au même moment, à l'ouverture de la Bourse de Paris, l'action Eurodisney plongeait de 23 % avant de terminer la journée à -11 %.

Dérogations. La veille, le groupe avait publié, tard dans la soirée, un communiqué en guise de sonnette d'alarme. Non seulement le parc de loisir enregistre une baisse de 7 % de son chiffre d'affaires au troisième trimestre de son exercice (qui se termine en septembre), mais, surtout, il déclare tout net qu'il n'est plus «en mesure de respecter certains engagements envers ses banques». Et de confesser avoir «entamé des discussions pour obtenir des dérogations ou modifications de ses engagements bancaires». Une sorte de bombe. Vendredi, sur les salles de marché, on évoque «la crise de liquidité» et on fantasme sur un hypothétique dépôt de bilan du parc de loisir.

«Actuellement, on n'est pas en situation de crise de liquidité», tente de tempérer la direction. Devant ses cadres, André Lacroix a même fait la promesse qu'il n'y aurait pas de plan social à la rentrée de septembre. Mais demain ? «J'attends de voir, d