Tokyo de notre correspondant
Peut-on encore parler de toilettes ? Dans le «show room», on aperçoit un tableau de bord accroché au mur, et un objet futuriste, doté de multiples boutons et tou ches digitales. Concentré de nanotechnologies, céramiques techniques et matériaux intelligents, ainsi se présente le Neorest Ex, dernier-né des WC high-tech du groupe Toto, leader japonais des petits coins. Depuis l'été 2002, 20 000 unités se sont vendues à des montants compris entre 1 800 et 3 600 euros.
Tableau de bord. A ce prix, on ne se contente pas de tirer la chasse d'eau. Au nom de l'art de vivre, le Neorest Ex offre une kyrielle de gadgets : cuvette chauffante, jets d'eau tièdes rinçant ou massant le derrière (versions homme ou femme), contrôle des températures et de la pression des jets d'eau, hotte aspirante, réglage express de la température ambiante, actions désodorisantes et anti-germes, fonctions autonettoyantes, séchage performant à air chaud ou air frais, horaire digital... Pour les hygiénistes passionnés, un kit portable avec télécommande est proposé par le constructeur. Il en coûte 800 euros supplémentaires.
Dans l'archipel, Toto est un nom bien connu. As de l'équipement sanitaire, il s'est hissé au rang de leader mondial des toilettes. Dans les villes, impossible de ne pas tomber sur son logo, quatre let tres bleues majuscu les dont est estampillée la quasi-totalité des toilettes publi ques.
Dans un Japon maniaque de propreté, où les appartements modernes proposent de gra