Petits couacs, service minimum et clauses cachées, florilège des chausse-trappes de l'Internet rapide.
Hoquets techniques. Certes, les abonnés de Noos, à Paris, en région parisienne et à Toulon, ont droit depuis le 25 août à 25 % de débit en plus (il est passé de 512 kbps à 640 kbps), mais la connexion a parfois des ratés. Les habitants des VIe, XIe et XIVe arrondissements de Paris en font les frais. De mercredi à jeudi, télévision en panne ou connexion Internet en rade, voire les deux à la fois : les témoignages s'accumulent sur le site Internet Luccas, association de défense des abonnés de Noos. Driss, des Hauts-de-Seine, s'étonnait jeudi de n'avoir «toujours pas de connexion depuis deux semaines». Depuis le 4 avril 2000, la Bidex, «base informelle des dysfonctionnements exprimés» sur le site Luccas, a recueilli 5 263 incidents pour 1 438 inscrits. Cet été, les pannes ont été courantes, causées par «les orages et la surchauffe d'EDF dont nous sommes dépendants», s'excuse-t-on chez Noos. Des travaux prévus pour donner plus de capacité au réseau étaient d'ailleurs réalisés au même moment.
Hotline aux abonnés absents. En cas de dysfonctionnement, les abonnés sont renvoyés à une assistance téléphonique payante. «Au moindre problème, vous devez appeler une hotline au coût prohibitif de 34 centimes d'euros, explique Felino. Vendredi, j'ai passé 44 minutes pour que quelqu'un d'incompétent me dise : "On vous rappelle"», conclut ce client de Noos. Même galère, cet été, pour accrocher