Depuis dimanche, les ministres des Finances et les banquiers centraux du G7 et de douze grands pays émergents constitués (avec l'Union européenne) en un G20 se sont réunis à Morelia, dans le centre du Mexique, pour parler de croissance et de terrorisme. La première journée de réunion a été consacrée aux questions économiques. John Snow, le secrétaire d'Etat au Trésor des Etats-Unis, a qualifié la tonalité générale d'«optimiste et positive». Pour Francis Mer, le ministre français de l'Economie, «on a constaté que cela allait mieux, clairement, tout le monde a chanté la même chanson, même le FMI et la Banque mondiale». En coulisses, une certaine inquiétude était pourtant palpable. «Des risques subsistent en raison de la dépendance de la croissance mondiale envers l'économie américaine», a souligné le ministre mexicain Francisco Gil Diaz, qui préside le G20. «L'économie mondiale est dans un meilleur état qu'elle ne l'était auparavant», mais on s'interroge sur «la solidité ou non de la reprise américaine», a ajouté le président de la Bundesbank, Ernst Welteke, en marge de la réunion. «Le déficit américain des paiements courants, la parité de la monnaie chinoise vis-à-vis du dollar et la dette de l'Amérique latine» demeurent autant de menaces, a d'ailleurs reconnu Snow. Au terme de leur réunion, mardi matin, les représentants du G20 devraient s'exprimer sur «la construction d'institutions globales» mais aussi sur la relance du commerce international après l'échec de la confér
Un G20 plutôt optimiste au Mexique
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par David BORNSTEIN
publié le 28 octobre 2003 à 1h35