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Libération

Restructuration de la Banque de France

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Adoption, hier, d'un mini-accord social après une année de négociations.
publié le 30 octobre 2003 à 1h37

Jean-Claude Trichet peut se sentir allégé du boulet Banque de France (BdF). Alors qu'il prendra la présidence de la Banque centrale européenne (BCE) ce 1er novembre, il quitte la BdF avec un mini-accord social sous le bras. Au terme d'un an de négociations délicates, le projet de restructuration de la BdF a été adopté, hier, au terme d'un comité central d'entreprise (CCE) de deux jours et une nuit, et ce malgré le rejet du dispositif par une majorité de syndicats.

Le gouverneur Jean-Claude Trichet a annoncé plusieurs amendements, afin de maintenir une quinzaine d'implantations et près de 300 emplois supplémentaires par rapport au projet initial, qui prévoyait la suppression de 2 561 emplois sur un total de 14 000, la fermeture de 115 succursales sur 211, ainsi que l'abandon de la clientèle particulière. La banque conserverait en revanche la clientèle de ses agents, actifs ou retraités, après avoir regroupé la gestion de leurs comptes sur «une plateforme installée dans son centre administratif de Poitiers». Au bout du compte, souligne la BdF, «ce dispositif ne comporte aucun licenciement ni d'agent statutaire ni de personnel non statutaire».

Au cours de ce dernier CCE, Jean-Claude Trichet a aussi annoncé la création de deux centres de surendettement et de trois antennes économiques. Selon les syndicats, la première vague de fermeture de sites, qui devait être engagée au 1er juillet 2004, a été repoussée au 1er septembre 2004. Sur le volet social, après de longs débats, le gouve