Il y a des SMS pour tous les goûts. Orange, l'opérateur mobile, a même lancé, cet été, les SMS «esquimaux». L'opération a été montée avec Nestlé dans les locaux de France Télécom à Paris et chez le groupe agroalimentaire, à Noisiel (Seine-et-Marne). Le test se poursuit. Posté devant le distributeur, l'amateur de glaces expédie depuis son mobile un SMS à la machine, en l'appelant par son numéro, pour un prix de 1 euro. Il faut croire que l'expérience a été concluante. Marc Montaldier, président de la Mobile Marketing Association, et responsable de la publicité chez Orange, annonce une opération plus ambitieuse «dans les cinémas, les bowlings, les centres commerciaux, et même les facultés de sept villes de France». Outre les glaces, les cobayes pourront s'offrir des coupe-file cinémas, des billets de spectacles, régler leur parking et acheter le journal. Le tout en envoyant des SMS. L'abonné devra-t-il alimenter un compte spécial ou les emplettes seront-elles débitées sur sa facture de mobile ? Ces détails sont encore à finaliser.

Adeptes du sandwich. On connaissait les SMS personnels, ces petits messages pianotés depuis le clavier du mobile. Il faudra compter désormais avec la grande famille des SMS relationnels ou commerciaux, et souvent surfacturés. Ils ne pèsent aujourd'hui qu'un petit pourcentage des échanges, sur un total attendu de presque 8 milliards de messages envoyés en France pour 2003. Orange les évalue à 4 %. Mais ils prolifèrent à toute allure. Parce qu'ils sont