Pékin, de notre correspondant.
Le Royal Parc d'Evian, l'un des hôtels les plus luxueux de France, n'est pas le premier endroit où l'on imagine des touristes chinois. Mais Alain Spieser, le directeur des relations extérieures du palace, est venu à Pékin avec un argument publicitaire de choc pour attirer les visiteurs locaux : la signature, sur le livre d'or, de son plus illustre client chinois, Hu Jintao, président de la République populaire, qui y a séjourné lors du G8 cet été. Aux yeux des nouveaux riches chinois, l'exemple d'en haut vaut de l'or... Alain Spieser n'a aucun doute : «Il faudra compter dans l'avenir avec la clientèle chinoise.» Le représentant de cet hôtel de luxe n'est pas seul à vouloir capter l'intérêt croissant de touristes chinois qui en ont les moyens. L'entrée en vigueur, en mars, de l'accord entre l'Union européenne et la Chine, faisant des Quinze une destination touristique autorisée, aiguise les appétits, tout en posant de sacrés défis.
Déferlante. Toute la semaine, une trentaine de représentants des grandes régions ou villes touristiques françaises, mais aussi d'hôtels, des Galeries Lafayette ou des Bateaux-mouches parisiens, ont fait en bons VRP un vrai tour de Chine (Pékin, Shanghai, Chengdu et Hongkong) pour «vendre» leurs destinations aux professionnels du tourisme chinois. Le tout sous les auspices de la Maison de la France un organisme public chargé de la promotion du tourisme français.
Car l'Hexagone se prépare concrètement à ce qui pourrait p