Une comédie musicale qui parle d'une école de comédie musicale... Avec Belles, belles, belles, pâle remake de Fame, à l'Olympia, le producteur Gérard Louvin n'a pas eu besoin de beaucoup d'imagination. L'histoire est celle de toutes les «aspirantes stars» qui ont passé le casting. Deux d'entre elles Joy, retenue pour un premier rôle, et Hanaa, recalée racontent leur parcours.
Hanaa, 21 ans
«Je veux être connue. Qu'on me regarde. Beaucoup disent : "J'aimerais être artiste, mais la célébrité ne m'intéresse pas." Ils mentent. Si on est attiré par ces métiers-là, c'est pour qu'on nous aime. Moi, je me vois vraiment une carrière solo en chant. Je ne vois rien à côté. Je tomberais de haut si ça ne marchait pas. J'ai grandi à Marrakech jusqu'à l'adolescence. Ma mère travaille là-bas au centre culturel français, et mon père est vice-président des universités de Marrakech. A 16 ans, je suis partie dans le sud de la France pour faire sport-études danse. Mes parents m'ont soutenue et financée. Ils m'ont dit : "Même si on doit vendre les fauteuils de la maison, on t'aidera." Je suis montée à Paris après le bac. Là, je pensais que tout arriverait d'un coup : le succès, l'appart'... Bon, ça fait deux ans, je suis toujours en foyer de jeunes travailleurs, j'ai fait un trimestre à l'Ecole supérieure de comédie musicale qui m'a beaucoup déçue et, à part ça, je n'ai pas fait grand-chose.. Mais je sais que ça va venir. J'enchaîne les castings. J'achète Casting magazine et je prends tout. Dès