Londres correspondance
Avec le Queen Mary 2, Cunard, le propriétaire du plus grand paquebot du monde, perpétue l'histoire d'amour entre les Anglo-saxons notamment les Américains et les Britanniques et la croisière. Au Royaume-Uni, la tendance n'est pas prête de s'éteindre : l'industrie de la croisière touristique emploie 150 000 personnes en Grande-Bretagne, contre 15 000 voilà trente ans. Les professionnels du secteur prédisent même une croissance du secteur de 10 % d'ici à deux ans.
Bel avenir. Une aubaine pour un marché en quête d'un second souffle, trusté par quatre grands fournisseurs : Carnival (regroupant notamment les navires de la Cunard), Royal Caribbean, Star Cruises et P & O. Le marché international de la croisière a attiré 10 millions de voyageurs en 2002, dont 7,6 millions en Amérique du Nord, soit 2,5 % des ventes de tourisme dans le monde. En Europe, le marché ne représente que 1 % des ventes mondiales, soit 2,21 millions de passagers, dont 37,5 % sont des Britanniques. En France, le loisir en paquebot a grimpé de 8 % en 2002, avec 230 000 passagers. Partout, les agents de voyages affirment que la croisière a encore en bel avenir sur le marché du tourisme. Encore faut-il qu'elle s'adapte à son temps.
Afin de séduire une nouvelle génération de passagers, les grands croisiéristes cherchent ainsi à s'imposer dans des niches marketing bien définies. Cunard reprend une tradition de croisière de luxe datant de la moitié du XIXe siècle. Avec le Queen Elizabeth 2 et