São Paulo
de notre correspondante
Plantée devant l'enseigne, la jeune femme lit à l'adresse de son mari : «Téléphonie, musique, DVD, librairie... Entrons !» La Fnac, ce couple n'en n'avait encore jamais entendu parler. C'est en flânant sur l'avenue Paulista qu'il a remarqué le magasin de 4 500 mètres carrés que le distributeur français vient d'étrenner. Un investissement de 20 millions de reals (environ 5 600 000 euros). Imposante avec son enfilade de gratte-ciel, siège de nombreuses banques et sociétés, la Paulista est la principale avenue de São Paulo et il y passe deux millions de personnes par jour. «On va gagner énormément en visibilité et en notoriété ici», se félicite Pierre Courty, directeur général de la filiale brésilienne. Il s'agit également d'impressionner la concurrence, formée de chaînes traditionnelles, comme Saraiva et Siciliano, mais surtout la Livraria Cultura, «le Furet du Nord brésilien», dit-on à la Fnac (1), installée elle aussi sur la Paulista.
Crises à répétition. Avec ce nouveau magasin, son deuxième à São Paulo, capitale économique du pays, la Fnac accélère son expansion au Brésil, où elle compte désormais quatre points de vente (São Paulo, Campinas, dans la province pauliste, et Rio). «Les trois premiers sites ne sont pas suffisants pour atteindre l'équilibre financier», explique Courty. D'ici juillet, l'enseigne ouvrira deux autres magasins, à Brasilia, la capitale, et Curitiba (Sud), portant à six le nombre de ses points de vente brésiliens. Qui po