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Libération

Un seul contrôle pour l'avion crashé

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La DGAC reconnaît qu'il n'avait pas subi trois tests comme précédemment affirmé.
publié le 17 janvier 2004 à 22h05

Le SU-ZCF de Flash Airlines, crashé le 3 janvier, avait bien été contrôlé en France ces deux dernières années, mais à une seule reprise... et non trois fois comme les autorités françaises l'avaient affirmé jusqu'à présent. C'est ce qu'a révélé le Monde dans son édition datée de samedi. Information confirmée par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) qui évoque une petite confusion. «Nous avons parlé de trois contrôles en France entre 2002 et 2003. Il s'agissait de la compagnie Flash Airlines, et non de l'appareil incriminé.»

De fait, deux autres inspections françaises ont porté sur l'autre Boeing de la compagnie, à Lyon et à Marseille. L'autre point soulevé par le quotidien concerne les modalités des contrôles effectués. Comme les autres membres de l'organisme de sécurité européen Safa, la France effectue ses inspections en suivant un formulaire type, qui comporte 54 points de contrôle. Lors du contrôle du SU-ZCF, le 22 octobre à Toulouse, seulement 20 points sur 54 ont été inspectés. Les deux contrôles précédents sur l'avion crashé, à Oslo (45 points contrôlés) et Zurich (54 points contrôlés) avaient été beaucoup plus fouillés. Doit-on s'étonner de ces contrôles à géométrie variable ? Non, assurait vendredi, la DGAC à Libération: «Aucune obligation n'existe en la matière. Nos 25 agents peuvent contrôler certains aspects plutôt que d'autres. C'est variable. Par exemple, si les passagers sont à bord, nous n'inspectons pas la cabine. Par ailleurs, la France a réalisé