C'est le virus qui vient du froid. A l'actif de MyDoom, dépisté pour la première fois en Russie voici une semaine, entre 600 000 et un million d'ordinateurs contaminés selon les estimations, le blocage du site web d'un éditeur de logiciels depuis dimanche et, espèrent ses concepteurs, l'attaque prévue aujourd'hui contre le site de Microsoft, le géant des logiciels. Selon les experts en virologie informatique toujours prompts à gonfler ce type de phénomène , MyDoom est à l'origine de la plus grande contamination de l'histoire informatique. Il n'innove pourtant en rien et ne fait que «touiller» la plupart des caractéristiques de ses prédécesseurs. Tour d'horizon des dommages et des moyens de s'en prémunir en cinq questions.
Comment se propage MyDoom ?
MyDoom s'appuie sur le courrier électronique. Tout le but de ses concepteurs est de faire cliquer sur une pièce jointe. «Si MyDoom s'est propagé à une vitesse fulgurante, ce n'est pas en raison de sa conception technique, mais parce que ses auteurs ont imaginé des mots pour le sujet du message et des textes incitant les utilisateurs à cliquer sur la pièce jointe», explique François Paget, chercheur antivirus chez Network Associates. Exemple : un message tronqué avec l'incitation (en anglais) à le lire en pièce jointe. L'utilisateur clique, et il ne reste plus à MyDoom qu'à piller son carnet d'adresses et à se propager à ses habituels correspondants par courrier électronique. Autre mode de contamination : MyDoom peut se déguiser