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Libération

Air France-KLM: le mariage passe par Washington

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Après Bruxelles, la fusion attend, ce matin, le feu vert américain.
publié le 12 février 2004 à 22h57

Bruxelles (UE) correspondance

La situation s'éclaircit pour Air France et KLM. La Commission européenne a validé, hier, la fusion entre les compagnies aériennes française et néerlandaise. Un mariage qui doit donner naissance au premier groupe mondial, en termes de chiffre d'affaires. Mais avant de pouvoir convoler ensemble, les deux transporteurs doivent gagner le feu vert des autorités américaines de la concurrence qui rendront leur avis ce matin.

L'affaire a été rapidement menée. Depuis l'officialisation de leur projet il y a quatre mois, Jean-Cyril Spinetta et Leo van Wijk, les patrons des deux groupes, ont fait preuve de leur meilleure volonté pour obtenir un accord rapide de Bruxelles. Ils ont rendu une dernière visite, lundi, à Mario Monti, le commissaire chargé de la concurrence pour régler leurs ultimes points de divergences. Résultat : pour préserver une concurrence suffisante, les compagnies ont accepté de libérer pour une durée illimitée 94 créneaux de décollage et d'atterrissage par jour sur les liaisons où elles sont dominantes en Europe ainsi que vers les Etats-Unis. Sont notamment concernées les liaisons Amsterdam-Paris, Amsterdam-Lyon, Amsterdam-New York ou encore Paris-Detroit. La Commission a également obtenu des gouvernements français et néerlandais l'assurance qu'ils accordent des droits de trafic à d'autres compagnies souhaitant faire escale à Amsterdam ou Paris sur des liaisons vers les Etats-Unis ou d'autres destinations non communautaires. Le jeu en vau