Bruxelles (UE), correspondance.

Tous derrière Mario Monti contre Microsoft. Le projet de décision du commissaire européen à la Concurrence visant à condamner le géant de l'informatique pour abus de position dominante a reçu, hier, le soutien unanime des Etats membres. A moins d'un accord à l'amiable de dernière minute, les jeux sont faits. Le verdict de la Commission doit être officialisé le 24 mars. La réunion à huis clos des experts de la concurrence des Quinze n'aura pas traîné. Prévue pour durer jusqu'à 18 heures, elle s'est terminée dès 13 heures. «Les Etats membres ont à l'unanimité soutenu la proposition de la Commission», s'est félicitée Amelia Torres, la porte-parole de Mario Monti.

Pouls. Même si l'avis de ce comité n'est que consultatif, le front uni des Quinze est le bienvenu étant donné le caractère historique de la décision que s'apprête à prendre Bruxelles. Passage obligé de la procédure européenne, cette rencontre entre la Commission et les autorités nationales de la concurrence avait pour but de prendre le pouls des Quinze sur les deux infractions reprochées à Microsoft et les «remèdes» proposés par les services de Monti pour rétablir une situation concurrentielle sur le marché (Libération du 5 mars).

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