Dans votre numéro daté du 4 mars 2004, sous le titre principal «Les mauvaises actions de l'ère Messier» et le sous-titre «Manipulations de cours de Vivendi Universal et abus de biens sociaux dévoilés», l'article affirme que certains de ces abus seraient constitués par divers avantages qui m'auraient été consentis. Tout en m'étonnant que vous puissiez disposer des éléments d'enquête couverts par le secret de l'information, je leur opposerai ce qui suit :
1) Les indemnités perçues lors de ma démission comme vice-président exécutif, fin 2001, étaient prévues par mon contrat avec Seagram avant sa fusion avec Vivendi. Les termes de ce contrat furent révélés publiquement aux actionnaires des deux sociétés en relation avec l'approbation de la fusion par les actionnaires. Par conséquent, ils n'ont pas été «dévoilés» par l'instruction pénale, et les assertions de l'article sur leur irrégularité sont sans fondement.
2) Le contrat de consultant conclu entre ma société Lexa et VU ne l'a pas été à ma demande, mais à celle de Vivendi, qui était préoccupé de la réaction en son sein et dans le public au fait que je ne serai plus associé activement à la gestion du groupe. Elle souhaitait également continuer à bénéficier de mon implication dans ses initiatives opérationnelles et stratégiques.
3) S'agissant du contrat de consultant, si je ne suis pas juriste, je note que le CA fut informé de ce contrat, négocié à la demande du président dudit conseil et avec lui. L'existence de ce contrat fut éga