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Libération

Sarkozy n'en finit pas de sauver Alstom

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Attendu hier, l'accord avec Bruxelles sur le sauvetage du groupe est repoussé à la fin de la semaine.
publié le 18 mai 2004 à 0h40

Bruxelles (UE) correspondance

L'accord au bout de la semaine. C'était le message conjoint, hier, de Nicolas Sarkozy et Mario Monti. Pour la troisième fois en quinze jours, le ministre de l'Economie avait rendez-vous, hier matin, avec le commissaire européen à la Concurrence pour trouver une solution au sauvetage d'Alstom. Le ministre était venu accompagné de Patrick Kron, le PDG du groupe industriel, et Philippe Jaffré, son n° 2. Pour la première fois, il est sorti dans la cour de la Direction générale de la concurrence avec Mario Monti. Le sourire aux lèvres, il a laissé le commissaire européen annoncer à la quinzaine de journalistes présents qu'il y avait «la base pour un accord d'ici à la fin de la semaine». Et Monti d'ajouter : «Un tel accord devrait me permettre de proposer au collège des commissaires une décision positive.»

«Pérennité». Sauf coup de théâtre, Bruxelles devrait donc donner son feu vert mercredi prochain au plan de sauvetage du groupe industriel français. «A partir du moment où le commissaire dit qu'il y a les bases d'un accord, cela veut dire qu'il y aurait, au conditionnel, satisfaction des deux côtés : la Commission, qui a fait son travail dans le respect de ses principes, et la France, qui a pris des engagements pour assurer la pérennité de ce grand groupe qu'est Alstom», a déclaré de son côté Nicolas Sarkozy. Les deux hommes se sont serré la main à plusieurs reprises, et le ministre d'Etat est monté dans sa voiture, direction Paris. Mario Monti a rejoi