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Alternippons. A savoir

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publié le 24 mai 2004 à 0h45

1,3 million de freeters trentenaires

De plus en plus de freeters continuent à vivre de petits boulots après 30 ans : 1,3 million contre 550 000 en 1990. Ils seraient responsables d'une baisse du PIB de 1,7 %, car, avec leurs faibles revenus, ils seraient de mauvais consommateurs, selon une étude de la banque UFJ. Parallèlement, le taux de démission des jeunes employés depuis moins de trois ans atteint 36,5 % dans les grandes entreprises. «Jeunes, ne démissionnez pas !», titrait récemment le magazine économique Tokyo Keizai.

Des PME sous perfusion

Bien que la croissance reparte au Japon, un grand nombre de PME demeurent sous perfusion bancaire, ou victimes de la concurrence chinoise, coréenne ou taïwanaise. Or, au Japon, les PME (80 % du PIB) emploient 90 % de la population active. Le taux de chômage s'est tout de même stabilisé à 4,7 % en mars, contre 5 % en février, soit son plus bas niveau depuis trois ans. Mais pour des analystes et banques qui mettent en cause la méthode de calcul, le taux de chômage nippon serait bien plus élevé, avoisinant 10 %.

60% des 18/24 ans nippons dépriment

D'après une enquête publiée en février 2004 par le gouvernement, une majorité de jeunes Japonais de 18 à 24 ans dépriment. 60 % des jeunes interrogés assurent être «insatisfaits de l'état de leur société», contre 35,5 % de satisfaits. Ce sont les plus mauvais résultats de cette enquête, menée depuis 1972. Principale préoccupation pour 64,6 % des sondés : la difficulté à trouver un emploi. Le chôma