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Libération

Pétrole: les cours bouillonnent toujours

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L'annonce d'une hausse de la production par l'Opep n'a pas rassuré les investisseurs.
publié le 25 mai 2004 à 0h45

Il faudra des actes et non de simples mots pour rassurer un marché mondial du pétrole de plus en plus nerveux. C'est en substance le message adressé hier par les spéculateurs, investisseurs et autres traders aux membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Ces derniers, réunis presque au complet à Amsterdam pour un forum international sur l'énergie depuis samedi, ont clairement laissé entendre qu'ils décideraient d'une augmentation de leur plafond de production lors de leur réunion, le 3 juin au Liban.

Nouveau record. Mais en vain. D'abord légèrement rassurés, les investisseurs se sont mis à douter. Résultat: les prix du brut ont atteint un nouveau record historique en clôture, hier à New York, à 41,72 dollars. Vendredi, il avait clôturé sous les 40 dollars (à 39,93 dollars) pour la première fois depuis le 10 mai, suite à la proposition saoudienne d'augmenter la production du cartel de plus de deux millions de barils par jour (mbj). Le record absolu de 41,85 dollars avait été atteint pendant les échanges électroniques il y a une semaine. Dimanche, les pays industrialisés du G7 et la Russie, réunis à New York, avaient salué l'initiative du royaume saoudien tout en demandant qu'elle soit imitée par les autres pays exportateurs (Libération d'hier).

Mais hier, les marchés se sont contentés de regarder de plus près l'offre de Riyad. Et en ont conclu qu'une simple augmentation de 2 à 2,5 millions de barils par jour ne serait pas suffisante pour faire redescendr