Bruxelles (UE) correspondance
Une situation idéale à quelques mètres du QG de la Commission, à peine plus loin du Justus Lipsius, le bâtiment qui accueille les Conseils des ministres, et à moins de cinq minutes du Parlement européen. Au départ, en décembre 2000, ils occupaient deux bureaux, aujourd'hui ils sont vingt et disposent de quatre étages. «G plus», spécialisé dans le lobbying, est une petite entreprise qui prospère vite. «G plus» aurait dû s'appeler G2 pour Guilford et Gardner, ses deux fondateurs, des anciens journalistes, l'un du Times, l'autre de la BBC, qui ont également travaillé dans le cabinet de Leon Brittan lorsqu'il était commissaire européen à la concurrence et au commerce. Mais le nom était déjà pris. Du coup, ils ont opté pour «G plus». Le «plus» ce sont les 18 autres personnes qu'ils ont engagées en trois ans et demi d'existence, dont deux associés : John Wyles, un ex-correspondant à Bruxelles du Financial Times et Michael Tscherny, ex-porte-parole de l'actuel commissaire à la concurrence, Mario Monti. Ils comptent aussi dans leurs rangs Philippe Lemaître, 35 ans de service au quotidien le Monde. Et bientôt Nick Clegg, le plus connu des députés britanniques libéraux du Parlement européen. Des parcours plutôt inhabituels pour des lobbyistes.
Ce sont ces profils qui font leur différence. «On connaît les choses de l'intérieur, les médias, les institutions européennes, leurs rouages et les gens qui y travaillent», explique Michael Tscherny. Leur carnet d'adr