Le smartphone a encore du chemin à faire pour chasser l'agenda électronique (PDA), mais il est en train de se faire une vraie place au sein de la grande famille des mobiles. Plus compact qu'un PDA, il prétend à la fois disposer d'une grande aptitude à passer des coups de fil (il prend bien sûr des photos et tourne même de petites vidéos) et offrir en sus les services basiques qu'attend le cadre branché, comme relever ses mails, lire les pièces jointes ou consulter son agenda... Les équipementiers, comme les opérateurs, lui voient plus d'avenir que le «PDA communiquant». «Ils ne sont pas très commodes pour téléphoner et les gens préfèrent utiliser un mobile à côté de leur agenda électronique», explique un porte-parole d'Orange. Solidement installé sur le créneau des smartphones, Nokia, estime qu'il s'en est vendu 10 millions en 2003 et qu'il s'en écoulera le double en 2004. Rapporté au demi-milliard de portables vendus en 2003, cette nouvelle génération ne pèse toutefois pas encore bien lourd.
Consortium. L'ouverture de ce marché ravive non seulement la guerre entre les fabricants, mais aussi entre les éditeurs de logiciels. Ils sont quatre, en effet, à se partager le marché du système d'exploitation l'intelligence de l'appareil , dont l'inévitable Microsoft. Son principal concurrent dans ce secteur est le consortium Symbian piloté par Nokia, qui a déjà vendu son système, sous forme de licence, à une belle brochette de ses concurrents (LG, Panasonic, Siemens, Sendo, Samsung