Repéré autour de jeudi, il a son petit nom Scob et concentre l'attention des éditeurs d'antivirus. A en croire une société de sécurité informatique (nCircle Network Security), ce nouveau virus serait capable d'intercepter coordonnées bancaires ou mots de passe en enregistrant les touches frappées par l'utilisateur, avant de les envoyer vers un serveur situé en Russie... Néanmoins, selon cette société, le serveur russe a été fermé en fin de semaine dernière, atténuant la menace.
Une information confirmée par Microsoft, une fois encore en première ligne dans l'infection. C'est en effet via son logiciel Internet Explorer que le virus s'infiltre sur les ordinateurs. Il suffit de visiter un site contaminé pour se rendre vulnérable. «Tout cela se passe alors qu'en apparence vous visionnez la même page web», explique un directeur technique de l'éditeur de logiciels de sécurité Symantec. Scob s'appuie sur deux failles des produits de Microsoft, une première dans un logiciel équipant les serveurs web (Internet Information Services) et une seconde dans le navigateur Internet Explorer.
En attendant les correctifs, la meilleure manière de se prémunir est l'utilisation d'un navigateur non Microsoft, comme Mozilla ou Opera. En outre, les versions d'Internet Explorer pour Macintosh ne sont pas concernées. Autre solution : désactiver JavaScript, un langage de programmation sur lequel s'appuie le virus. C'est ce que conseille le Computer Emergency Readiness Team (Cert) américain, un organis