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Libération

Toyota électrise le marché américain

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La Prius, voiture roulant à l'essence et à l'électricité, connaît un succès inespéré.
publié le 25 août 2004 à 1h52
(mis à jour le 25 août 2004 à 1h52)

Non, la Prius n'est pas seulement branchée ­ c'est la voiture de Cameron Diaz, de Leonardo DiCaprio ou des patrons de Google. «Elle est aussi confortable, fantastique à conduire, c'est de la qualité Toyota. Et regardez cette consommation au kilomètre ! Et puis, ce qui est très apprécié, c'est qu'avec la Prius vous avez le droit de prendre les voies HOV (voies d'autoroute normalement réservées, aux heures de pointe, aux voitures ayant trois passagers ou plus, ndlr). Enfin, elle vous donne droit à une déduction fiscale (de 1 500 dollars, ndlr).»

Pas de doute, Greg Schneider, vendeur au magasin Toyota d'Alexandria (Virginie), sur Jefferson Davis Highway, connaît son métier. Il sait vendre la voiture hybride essence-électricité de Toyota : la batterie, qui se recharge toute seule en roulant, prend le relais du moteur à essence à petite vitesse (moins de 50 kilomètres à l'heure). La consommation de carburant ­ et les émissions de CO2 ­ est ainsi réduite de 40 %. Avant la fin de la conversation, on est donc quasi prêt à en embarquer une. Hélas, il n'y en a pas de disponible. «Il faut attendre un peu, confesse Greg. Si vous êtes complètement souple, que ce soit sur la couleur ou les options, ça peut aller vite : six à huit semaines. Sinon, vous pouvez attendre jusqu'à cinq mois.» D'autres, qui n'ont rien à vendre, parlent de huit à neuf mois. Ou plus. Depuis dix mois, la Prius est la voiture qui, aux Etats-Unis, passe le moins de temps sur les parkings des concessionnaires. Mais c'e