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Libération

Valiance dans l'escarcelle de Securitas

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Le géant suédois a été retenu pour la reprise du transporteur de fonds français.
publié le 1er octobre 2004 à 2h22

Ce sera finalement Securitas. Hier, le tribunal de commerce de Paris a tranché sur la reprise du transporteur de fonds Valiance, en acceptant le plan présenté par le géant suédois Securitas. Moins de quatre ans après son rachat par l'Union des banques suisses (UBS), Valiance Fiduciaire, plombé par un passif de 94 millions d'euros, dont 50 millions exigibles par des créanciers, avait déposé son bilan en juillet, et avait été placé en redressement judiciaire avec une période d'observation de six mois. La société, qui revendique 40 % de parts de marché dans le transport de fonds français, avait annoncé en mars un plan social prévoyant au départ 1 011 suppressions d'emplois, qui ont depuis été ramenées à 821. L'offre de Securitas pour la reprise de la Valiance Fiduciaire se substitue à ce plan et propose la reprise de 2 405 contrats de travail sur près de 2 700 employés. Le plan prévoit aussi la fermeture des agences de Paris Brune (XIVe) et de Villepinte (Seine-Saint-Denis) à partir du 1er octobre.

Vif débat. La crise du transporteur de fonds, outre qu'elle inquiétait les salariés et les banques clientes, avait ouvert un vif débat syndical en comité central d'entreprise. La CFDT, majoritaire en CCE, soutenait une offre présentée par Alain Bréau, PDG du groupe de transports Mory, soutenue par le fonds d'investissement Matlin Patterson, spécialisé dans le redressement d'entreprises. Il prévoyait moins de suppression de postes. La CGT, FO, la CFE-CGC et la CFTC avaient affiché leur