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Libération

Chirac et Alstom vendent 16 rames au métro de Shanghai

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publié le 13 octobre 2004 à 2h33

Shanghai, Hongkong envoyé spécial.

Un dernier contrat à l'arraché. Lorsque Jacques Chirac descend, hier matin, dans le métro de Shanghai, les commerciaux d'Alstom ont travaillé toute la nuit avec leurs partenaires chinois pour finaliser la vente de 16 rames, soit 138 voitures au total. Montant de l'opération : 134 millions d'euros, dont environ un tiers pour les caisses d'Alstom en France. Ce contrat s'ajoute à ceux déjà signés par Alstom, pour 1,4 milliard d'euros, à Pékin deux jours plus tôt.

Monté à Coaxi Road Station, dans une rame Alstom vidée de ses passagers, Jacques Chirac descend trois arrêts plus loin, à Yan An Xi Station. Applaudissements. Une table recouverte de velours bleu l'attend. Le chef de l'Etat appelle ses porte-parole : «Il faut que M. Kron (le patron d'Alstom, ndlr) réponde sur l'effet de ce contrat sur l'emploi en France», leur glisse-t-il. Patrick Kron en rajoute sur cette commande qui va fournir du travail «à mille personnes pendant trois ans». Il se félicite des vingt-cinq années de présence en Chine de son groupe : «Le métro de Shanghai compte aujourd'hui 60 kilomètres de lignes, il y en aura 800 en 2020...» Et selon Gilles de Robien, ministre des Transports, la métropole chinoise pourrait acheter 500 autres voitures pour son métro.

Etape suivante, Jacques Chirac visite les locaux high-tech du français Ubisoft, un des leaders mondiaux de jeux interactifs. Néophyte, le Président interroge un concepteur : «C'est uniquement du dessin animé ?» L'un d'eux