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Libération

Des «hôtesses du fer» pour les nouveaux TGV

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La SNCF veut rapprocher les prestations de son i-tgv de celles des compagnies aériennes.
publié le 14 octobre 2004 à 2h34

Des hôtesses sur le TGV. L'i-tgv, nouveau projet de la SNCF (Libération de samedi), non content de copier les compagnies à bas coûts en étant accessible seulement par l'Internet, aura aussi des hôtesses à son bord. SUD rail ­ qui, comme les autres syndicats, cherche à en savoir plus sur ce projet que la direction a très peu évoqué ­ est tombé récemment sur une annonce, sur un site d'emploi Internet : on y apprend qu'Effia, filiale à 100 % de la SNCF, déjà présente dans les services de bagages en gare ou dans l'accueil dans les salons grands voyageurs, cherche des hôtesses («très bonne présentation exigée»). Pour accueillir les clients en gare, mais aussi pour «accompagner un nouveau concept de TGV», c'est-à-dire le fameux i-tgv.

Au lieu de deux contrôleurs par rame sur les «TGV SNCF», ce TGV d'un genre nouveau (dépendant d'une filiale ad hoc) comportera un seul contrôleur (rebaptisé superviseur), doublé d'une hôtesse. Le salaire de cette dernière, à en croire l'annonce, sera assez low-cost (8,15 euros brut de l'heure).

Dans un premier temps, l'i-tgv n'effectuera que l'aller-retour entre Paris et Toulon, avant que le projet ne soit éventuellement étendu à d'autres lignes à grande vitesse (Paris-Bordeaux serait dans les cartons). La direction de la SNCF affirme vouloir remplir ses i-tgv avec plus de 50 % de clients «volés» aux compagnies aériennes. D'où, sans doute, les hôtesses, pour éviter le dépaysement. Alors que l'annonce officielle de lancement du projet doit intervenir da