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Libération

DreamWorks Animation casse la baraque à New York

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L'introduction en Bourse de la société productrice du «Gang des requins» est déjà un gros succès.
publié le 29 octobre 2004 à 2h47

Los Angeles correspondance

On peut être très riche et avoir besoin d'argent... C'est la raison de l'introduction en Bourse, hier à New York, de la filiale animation des studios de cinéma DreamWorks, DWA. Une arrivée aussi bruyante et réussie que l'ogre Shrek, poule aux oeufs d'or de DreamWorks. Les 29 millions d'actions proposées au public entre 23 et 25 dollars étaient hier soir, à la clôture de Wall Street, à 38,75 dollars soit une hausse de plus de 38 %.

Succès. Les boursiers comparent l'engouement pour la filiale de DreamWorks avec le phénoménal succès de l'introduction en Bourse de Google qui a gagné 119 % depuis son offre publique du 4 août. Les studios DreamWorks, fondés en 1994 par les trois golden boys d'Hollywood ­ le cinéaste Steven Spielberg, David Geffen (magnat de la musique) et Jeffrey Katzenberg (ex-numéro 2 de Disney) ­, avaient des projets ambitieux dans la musique, la télévision, le multimédia, le cinéma, la distribution.

Au bout de dix ans, et malgré de grands succès cinématographiques (American Beauty, A Perfect Mind, etc.), c'est la seule filiale animation (dirigée par Katzenberg qui avait fait carrière dans les dessins animés de Disney) qui commence à dégager des bénéfices. Les studios DreamWorks ont continué de perdre de l'argent ­ 187,2 millions en 2003, selon les chiffres publiés par la société ­, tandis que la filiale animation est, elle, bénéficiaire depuis 2004.

Dettes. Ces superproductions fabriquées avec des images de synthèse, et utilisant les voi