Les managers sont stressés et en ont plein le dos. Selon le baromètre du stress publié récemment par le syndicat CFE-CGC (1), 69 % des cadres se sentent tendus ou crispés à cause de leur travail, et 49 % souffrent d'un mal de dos. Fabricant de mobilier de bureau, la société Steelcase a flairé là un bon filon. Le mal de dos est sans doute une des souffrances les mieux partagées dans le monde du travail. Pour redresser la colonne, la marque vient de sortir un nouveau siège. A première vue, Think il s'appelle comme ça ressemble à une chaise de travail comme une autre. Aussi banale et triste. «C'est l'icône de notre offre», dit, pourtant, Isabelle Le Gall, experte siège chez Steelcase. Quatre ans de recherches ont été nécessaires pour sortir l'objet de sa boîte. «La position assise n'est pas naturelle, précise l'experte. Elle entraîne des points de compression et des tiraillements.» Afin d'éviter les douleurs les plus répandues lumbago et cervicales , Think épouse la forme de la colonne vertébrale en suivant le moindre mouvement du salarié assis. Pour cela, le fauteuil est très flexible et doté, dans son dossier, de flexors, sortes d'étendoir à linge très souple. Think s'appelle aussi de cette façon car il se règle tout seul, avec le poids de l'usager. «Il réagit en fonction de l'anatomie et de la posture de la personne», précise Isabelle Le Gall. A l'essayer, le fauteuil est confortable, mais tout dépend d'où l'on vient. Si vous avez un siège de bureau tout pourri comm
Ceci n'est pas qu'une chaise
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par Cécile Daumas
publié le 22 novembre 2004 à 3h06
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