Les accros à la technologie qui salivaient déjà à l'idée du successeur haute définition du DVD peuvent commencer à économiser : il leur faudra sans doute deux appareils différents s'ils veulent voir tout à la fois la Grande Evasion et Apocalypse Now dans leur salon. L'un capable de lire les acrobaties de Steve McQueen et l'autre pour le Vietnam selon Coppola, conséquence des choix opposés faits par les deux studios détenteurs des droits, la MGM et Paramount. Le soutien apporté lundi par quatre grands studios hollywoodiens à la norme HD-DVD et non à sa concurrente Blu-Ray, elle-même choisie par la MGM, laisse présager un marché coupé en deux alors que les premiers films et appareils capables de lire ce «super-DVD» sont prévus pour Noël 2005. Et entérine un match désormais rituel, où la balkanisation des supports rend l'offre illisible pour les consommateurs, et retarde l'adoption pendant quelques années d'une technologie. Un phénomène qui rappelle les débuts du gramophone, de la cassette vidéo ou même de la diffusion audio et vidéo via l'Internet.
Juteuses redevances. En jeu cette fois-ci, le successeur du DVD. Avec ses films en haute définition, un son de meilleure qualité, plus de bonus et d'autres fonctions interactives, la galette s'affiche plus performante. Les fabricants d'électronique s'enthousiasment déjà à l'idée de fourguer des millions de nouveaux lecteurs, tandis que les studios rêvent de vendre encore plus de films. Celui qui parviendra à imposer sa norme pourra a