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Libération

Le rachat chinois de Marionnaud finalisé mais non officiel

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Un syndicaliste assure qu'un accord a été signé hier avec Watson. Le groupe de parfumerie a démenti.
publié le 14 janvier 2005 à 23h37

Signé ? Pas signé ? Aucune annonce officielle n'était intervenue, hier soir, concernant le rachat de Marionnaud par le groupe chinois Watson. Un parfum de mystère que le responsable de la fédération commerce de l'Unsa, Dominique Rabaud, s'est néanmoins employé à dissiper : l'accord, dans l'air depuis quelques jours, aurait été finalisé hier «dans l'après-midi», assurait le syndicaliste à Libération. Il s'est immédiatement attiré les dénégations de la direction. «Nous démentons formellement. A 19 heures (hier, ndlr), aucun accord n'a été trouvé ni validé, ni dans un sens ni dans l'autre», assurait un porte-parole du groupe. Un autre délégué du personnel se montrait mesuré : «Tant que cela n'a pas été annoncé de la bouche de monsieur Frydman [le PDG de Marionnaud, ndlr], on ne peut rien affirmer. Il faut attendre. C'est encore un peu flou.»

Dominique Rabaud se montrait pourtant catégorique et en voulait pour preuve le maintien des échéances programmées ce vendredi au siège du groupe, à Vincennes : le comité d'entreprise extraordinaire du matin, convoqué par le PDG de Marionnaud, Marcel Frydman, suivi, l'après-midi, du conseil d'administration. «Si l'accord n'avait pas été signé, on ne voit pas pourquoi le CE extraordinaire, qui va être informé et consulté sur une opération financière, et le conseil d'administration seraient maintenus», estimait Dominique Rabaud. Deux réunions à l'issue desquelles le sort du groupe de parfumerie, qui a rendu publics, en décembre, des résultats «