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Libération

Marionnaud: «M. Frydman ne laissera pas tomber ses filles»

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A Orléans, les salariés restent confiants malgré le rachat par Watson.
publié le 17 janvier 2005 à 23h40

Orléans correspondance

Le rachat du distributeur de cosmétiques et de parfums Marionnaud par le géant mondial AS Watson (Libération de ce week-end) pose de nombreuses questions quant au devenir des 568 magasins français et de leurs personnels. Pour l'heure, Maurice Frydman, fondateur et ancien Pdg du groupe, se veut rassurant : cette prise de contrôle «n'entraînera pas de plan social» pour les 5 700 salariés français, juste la revente ou la fermeture possible d'une quarantaine de magasins.

«Une grande famille». Dans certaines agglomérations, comme sur Orléans (Loiret), trois magasins peuvent exercer leur activité sur un périmètre d'à peine 800 mètres. De quoi, a priori, nourrir rumeurs et inquiétudes sur un possible écrémage. Etrangement, les salariés des trois boutiques orléanaises sont sereins. «M. Frydman ne laissera jamais tomber ses filles. Marionnaud, c'est une grande famille, vous savez», lance Françoise Policard, la responsable du magasin Bourgogne. Un enthousiasme confirmé par l'une de ses vendeuses : «Nous devenons le premier groupe mondial en parfums et cosmétiques, pourquoi s'en inquiéter ?» Ces réactions, aux antipodes des craintes syndicales, trouvent manifestement leur origine dans les méthodes de management au paternalisme bienveillant. «Nous avons toutes le numéro de portable de M. Frydman. C'est un homme sensible au devenir du groupe et au bien-être de ses collaborateurs», poursuit la responsable, l'air ému et le regard comblé de reconnaissance.

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